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Affichage des articles du mars, 2018

Mon baby-blues

Je pense que cela transparaît déjà dans mes précédents articles, surtout ceux qui parlent du séjour à la maternité, mais j'ai connu une période de baby-blues suite à la naissance de l'hippocampe. Si vous lisez un article qui en décrit les modalités, vous verrez que j'en cochais presque toutes les cases...

Le séjour à la maternité - partie 2

L'hippocampe n'était plus au chaud de mon ventre, c'était désormais un bébé tout ce qu'il y a de plus réel, de plus merveilleux, de plus déconcertant. Il me fallait apprendre à m'en occuper, mais c'est difficile quand la douleur liée à l'opération vous laisse clouée au lit. Les premiers soins, les premiers changes ont eu lieu loin de moi. Même le prendre dans son berceau me coûtait beaucoup d'efforts (j'ai béni le moteur du lit, ainsi que la poignée pour se redresser...). La première nuit, on m'a proposé de le prendre en nurserie. J'ai refusé pour finalement craquer vers 4h du matin : il ne dormait pas, pleurait, et je n'arrivais pas à l'apaiser. J'étais épuisée : je n'avais presque pas fermé l'œil depuis l'opération. Quand on l'a emmené, j'ai pleuré... Puis j'ai dormi un peu. On me l'a rendu lavé, il sentait le savon. Cela m'a serré le cœur. Le jour suivant, on a commencé à m'in

Le séjour à la maternité - partie 1

Mon gros ventre, mon mari et moi sommes entrés à la clinique le jeudi 28 décembre au soir, et l'hippocampe et moi y avons ensuite séjourné jusqu'au mardi 2 janvier après-midi. Je ne garde pas un souvenir très agréable de ces quelques jours. Je ne peux pas dire que cela se soit mal passé, je n'ai pas de réelles plaintes à formuler, mais ça a été difficile à vivre à plusieurs niveaux. Il est vrai sans doute que j'ai reçu un peu trop de visites (ma mère, notamment, est venue me voir presque tous les jours), mais j'avais envie de voir du monde – peut-être pour interrompre la tempête émotionnelle qui était déjà en préparation. Le fait est, cependant, que je me suis peu reposée. J'ai déjà lu ici ou là qu'il ne sert pas à grand-chose que le papa prenne son congé alors que la maman est encore hospitalisée, que c'est en quelque sorte une perte de temps. Autant dire que je peux remercier l'hippocampe et sa venue au monde un vendredi 29 décembre : entre le w

Mon corps d'après

Le lendemain de la césarienne, je me suis sentie comme un champ de ruines, et les quelques photos prises par ma sœur en visite me confirment encore que ce n'était pas qu'une impression.

Naissance d'un hippocampe

Je l'ai déjà raconté , ma grossesse s'est fortement teintée d'impatience au cours du dernier mois. Pour autant, l'accouchement à venir m'a longtemps paru très abstrait. Je savais que j'allais devoir mettre au monde mon bébé (difficile d'y couper !) mais cela s'arrêtait là. J'avais tout de même quelques espoirs par rapport à cet événement : je ne voulais pas être déclenchée, je pensais tenter de me passer de la péridurale, et j'espérais surtout échapper à la césarienne.

Toutes les questions que je me pose

Tu ne crois pas qu'il a trop chaud ? Ses mains sont froides, non ? Je lui mets un gilet ou pas ? Tu crois qu'il a assez mangé ? C'est normal ces petits boutons sur ses joues et dans son cou ? Et s'il faisait de l'eczéma ? Il tousse beaucoup quand même, tu penses que c'est normal ? Il bave beaucoup quand même, tu penses que c'est normal ? Et si c'était un RGO ? Et là, il a faim, à ton avis ? Est-ce qu'il arrive à tourner la tête des deux côtés ? Il a une bosse de ce côté-là, non ? On le met dans son lit ? Et si on lui donnait de mauvaises habitudes ? À quel âge ça trouve un rythme, un bébé ? Ça ressemble à quoi les coliques ? Tu ne trouves pas que c'est un peu vert, cette fois ? Tu penses qu'il est temps de changer de taille de couche ? Mais pourquoi ça fuit tout le temps ? Mais pourquoi il pleure ? Mais pourquoi il s'énerve ? Ce n'est quand même pas possible qu'il fasse déjà ses dents, si